samedi 25 octobre 2014

La fête de l'insignifiance (Kundera)

Lu également:
Le livre du rire et de l'oubli
L'insoutenable légèreté de l'être
Le rideau
L'identité
Risibles amours
La valse aux adieux
L'immortalité
L'ignorance
L'Art du roman
Les testaments trahis
La lenteur 

Que dire? A part que je suis définitivement fan de Milan Kundera! De son intelligence. De sa prose. De sa manière de voir le monde. Et de sa façon bien à lui de parler de l'univers tout en racontant une histoire.

Une fois de plus, je me suis régalée avec ce roman. Nous découvrons la vie de plusieurs amis, avec en parallèle un passage de la vie de Staline.

Il y a aussi une vraie réflexion sur notre époque et sur le sens que prend le mot insignifiance dans ses nouveaux repères. Mais surtout ce roman nous incite à vivre. A profiter de l'instant présent. Et de rire! Car finalement, il n'y a pas grand chose de sérieux.

Merci Monsieur Kundera!

Résumé : Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de "non-sérieux" n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité, Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres, bavardent et s'amusent. Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à son mari : "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis t'attendent". Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme un résumé surprenant de toute son oeuvre. Drôle de résumé. Drôle d'épilogue. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire ? Rien. Lisez !

4 commentaires:

  1. Je n'ai lu que "L'insoutenable légèreté de l'être" et il est vrai que Kundera est magnifique à lire.

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  2. Il faut que je le sorte de mes étagères...

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