Bibliographie Littérature et Gastronomie

Bibliographie  SWAP Mille Feuilles

EN POCHE

MURIEL BARBERY Une gourmandise
C'est un vieil homme qui s'éteint, péniblement alité. Pas n'importe quel homme, mais le plus grand critique gastronomique du monde, qui est parvenu à hausser un art mineur au rang des plus prestigieux, a fait et défait des réputations. Après quelques décennies de boustifailles, d'agapes, "des flots de vin, d'alcools en tout genre, après une vie dans le beurre, la crème, la sauce, la friture, l'excès à toute heure", le vieil homme tire sa révérence, rend son tablier, sa plume. Ce n'est rien, sinon qu'in extremis "une seule chose importe" : le souvenir d'une saveur, "vérité première et ultime de toute une vie". Quelque chose qui lui échappe. Quelque chose d'originel et de merveilleux. Une saveur oubliée, nichée au fond de la mémoire. Il cherche et il ne trouve pas. La quête de cette saveur, qui pourrait bien être une gourmandise, tout au bout de la vie, est l'occasion de retracer pour le vieil homme l'itinéraire d'une existence vouée à la gastronomie. Un itinéraire tantôt dessiné dans la complaisance ou l'humilité tardive, tantôt redessiné sans concession par les proches de ce pape de la cuisine, les uns après les autres, et toujours à la première personne. Roman à plusieurs voix donc, en une langue parfumée et savoureuse, brossant le portrait d'un homme et le bilan complexe d'une vie à la fois faite de générosité et d'égoïsme.

SIMONETTA GREGGIO Etoiles
Stella adorait quand Gaspard faisait fondre dans un gaspacho des glaçons aux feuilles de basilic. Et, quand elle avait de l'appétit, il lui composait des nourritures plus consistantes, jouant sur des associations de saveurs simples : des rondelles de pommes de terre tièdes sur lesquelles il avait amoureusement déposé des pétales de truffes, une noix de Saint-Jacques en carpaccio avec une larme d'oursin sur une feuille de roquette, arrosée de trois gouttes d'huile d'olive. Fable moderne sous le soleil de Provence, ode à l'amour et à la gastronomie, Etoiles est suivi d'un carnet de recettes conçues par Manuel Laguens.

MICHELE BARRIERE Meurtre à la Pomme d’or
An de grâce 1556: François, étudiant en médecine à Montpellier, n'a qu'une idée en tête: devenir cuisinier. Aux dissections, il préfère l'étude du safran, de la cardamome, du gingembre, du macis et autre maniguette sous la houlette de l'apothicaire Laurent Catalan. Mais une série de morts suspectes sème le trouble dans la ville. Un mystérieux breuvage distribué par un apothicaire ambulant en est la cause. Laurent Catalan, en raison de ses origines juives et de ses sympathies pour les protestants est accusé de complicité et jeté en prison François mène l'enquête jusqu'à Bolog Parviendra-t-il à sauver Catalan?

MICHELE BARRIERE  Souper aux étuves
Paris, 6 janvier 1393. Messire Jehan est retrouvé la gorge tranchée dans des étuves mal famées de la rue Tirechappe. Constance n'a plus qu'une idée: venger son mari. Elle se fait embaucher comme cuisinière par Isabelle la Maquerelle, la patronne des étuves. Elle doit affronter l'irascible Guillaume-cuisinier à la cour du roi-, qui arrondit ses fins de mois au service d'Isabelle. Leurs joutes culinaires deviennent vite l'attraction majeure du quartier de la Grande Boucherie. Malgré les embûches, la jeune femme mène l'enquête. C'est à Bruges, sur la piste des assassins de son mari, qu'elle rencontrera l'amour! Mais pourra-t-elle échapper au piège mortel qui lui est tendu et confondre ses ennemis?

MICHELE BARRIERE  Natures mortes au Vatican
Rome, automne 1570. On court les fêtes somptueuses des princes et des cardinaux. François, le héros de Meurtres à la pomme d'or, est à présent le secrétaire de Bartolomeo Scappi, le cuisinier personnel du pape. Il l'aide à rédiger son Opera, un recueil de quelque mille recettes, toutes plus délicieuses et originales les unes que les autres : tourte aux asperges, crème à la hongroise, gâteau d'aubergines, parpadelles au bouillon de lièvre, pigeon à la sauge... Mais des événements inquiétants se produisent : le peintre Arcimboldo est enlevé, François est victime d'un odieux chantage, une fête vire à l'orgie et au massacre. De Rome à Naples, puis Genève, le lecteur friand d'aventures et de gastronomie suit avec bonheur la quête de François, dans cette Renaissance où mort et volupté se côtoient constamment.

MICHELE BARRIERE Les soupers assassins du Régent
À la mort de Louis XIV, la Cour regagne Paris et renoue avec les plaisirs. Les Comédiens Italiens sont de retour, les élégantes portent les premières robes à panier, le vin mousseux de Champagne - la nouvelle boisson à la mode - coule à flots au Palais-Royal. Des marchands de vin parisiens, ne jurant que par le bourgogne, déclarent la guerre au vin " saute-bouchon ". Ont-ils commandité l'assassinat de Frère Oudart, soi-disant détenteur du secret de dom Pérignon, dans une cave près d'Épernay ? Sont-ils responsables de l'empoisonnement d'une jeune comédienne ? À moins que le poison n'ait été destiné au Régent sur qui se concentrent des haines tenaces. Baptiste, fournisseur du Palais-Royal en vin de Champagne, et sa soeur Alixe, cuisinière attitrée du Régent, vont être témoins de ces drames et, bien malgré eux, mêlés aux événements politiques de cette fin 1718. La guerre avec l'Espagne se profile et les conspirations se multiplient pour éliminer Philippe u d'Orléans. Malgré les dangers entourant ses fameux petits soupers, il ne renoncerait pour rien au monde aux délicieux mets inspirés par le cuisinier royal, François Massialot et préparés par Alixe. Saura-t-elle le protéger de ses ennemis ? Cinquième tome des aventures de la famille Savoisy, " Les Soupers assassins du Régent " plongent le lecteur au coeur de ces huit années de l'histoire de France annonçant les Lumières. Marivaux écrit ses premières pièces de théâtre, Voltaire entre et sort de prison, John Law lance le papier monnaie, Watteau peint ses " Fêtes galantes " Champagne !

JEAN-CHRISTOPHE DUCHON-DORIS Le cuisinier de Talleyrand
En cet automne 1814, toute l'Europe s'est donné rendez-vous à Vienne. A l'instigation des vainqueurs de Napoléon, un grand congrès va s'ouvrir pour régler la succession de l'Empire et la capitale autrichienne grouille de diplomates, d'espions, de courtisanes et de filous de tous poils aux intérêts les plus divers. Inquiète de cette effervescence, la police se serait bien passée d'un meurtre particulièrement sordide qui éveille les craintes d'un ultime complot napoléonien. Aussi, l'inspecteur Vladeski va-t-il devoir mener son enquête au sein même de la délégation française, dirigée par le très habile Talleyrand et son plus précieux atout pour séduire les congressistes, Antonin Carême, le meilleur cuisinier du monde...

JOANNE HARRIS Les 5 quartiers de l’orange
Lorsque Framboise Simon revient dans le village de son enfance sur les rives de la Loire, personne ne reconnaît la fille de la scandaleuse Mirabelle Dartigen, tenue pour responsable de l'exécution de onze villageois pendant l'occupation allemande, cinquante ans auparavant. Framboise ouvre une auberge qui, grâce aux délicieuses recettes de sa mère, retient l'attention des critiques, mais
suscite les jalousies de sa famille. Le carnet de recettes de Mirabelle recèle des secrets qui donneront à Framboise la clé de ces années sombres. Peu à peu, elle découvrira la véritable personnalité de sa mère, parfois si tendre, maternelle et sensuelle, subitement cruelle et tourmentée. En temps de guerre, les jeux d'enfants et les histoires d'amour ne sont pas toujours innocents. Leurs conséquences peuvent même être tragiques.

JOANNE HARRIS Le chocolat
À Lansquenet, petit village perdu quelque part en France, mis à part les sempiternels sermons du sombre Reynaud, le curé intégriste de la paroisse, il ne se passe jamais rien. Alors, quand Vianne Rocher et sa fille Anouk décident de s'y installer pour ouvrir une chocolaterie, c'est tout le village qui se met à jaser. Ce qui est assez facile : Vianne n'est pas mariée, elle ne va pas à l'église, et même, elle ose ouvrir sa boutique de délices en plein carême ! Cela fait d'elle la cible idéale pour ce pauvre Reynaud et sa troupe de grenouilles de bénitier. Mais, contre toute attente, Vianne semble très bien s'intégrer dans le village ensorcelé par ses douceurs : ç'en est trop pour ses adversaires, qui vont tout faire pour lui barrer la route, allant jusqu'à la traiter publiquement de sorcière. Mais sur ce point, peut-être n'ont-ils pas tout à fait tort...

JOANNE HARRIS Vin de Bohème
Le temps de trois merveilleux étés passés chez ses grandsparents, le jeune Jay Mackintosh a rencontré un homme très mystérieux : Joe. Ce personnage énigmatique transformait la réalité en une fête exubérante. Surtout, il fabriquait un vin particulier dont chaque gorgée était un élixir magique. Joe a disparu et cet univers s'est soudainement évanoui. C'était il y a quinze ans mais son souvenir le hante encore.
Depuis, Jay est devenu un écrivain célèbre. Mais, en panne d'inspiration, il s'adonne volontiers à la boisson... jusqu'au jour où une annonce immobilière le conduit sur les traces de son passé. Le château à vendre ressemble étrangement à un lieu que lui avait décrit son ami.

POPPY Z. BRITE Alcool
Rickey et G-man décident d'ouvrir à La Nouvelle-Orléans un restaurant où tous les plats contiendront un petit plus spiritueux... Commence une course frénétique et épicée à travers les cuisines, les arrière-cours, les bouges et les deals d'une ville amoureuse de l'alcool.

FANNIE FLAG Beignets de tomates vertes
Evelyn Couch, une femme entre deux âges (« Je suis trop jeune pour être vieille et trop vieille pour être jeune » dit-elle), dépressive, rend visite à une parente dans un hôpital. Là, elle y fait la rencontre d'une charmante octogénaire, Ninny Threadgoode, qui lui raconte des histoires vécues soixante ans plus tôt. Cette rencontre va bouleverser sa vie.

NINA KILLHAM L’art d’accommoder les restes
Jasmine March est une cuisinière de haut vol à la renommée et au tour de hanches imposants. Depuis toujours, avec une passion voluptueuse, elle déguste, savoure, invente des sauces onctueuses, des plats au fumet délicat, des desserts à faire se damner un saint. Mais voilà qu'elle vient d'être remerciée par la maison d'édition qui a fait son succès pour cause d'addition calorique trop élevée. Au même moment, son époux succombe au démon de midi, et se laisse embarquer dans une aventure avec l'une de ses étudiantes, une mangeuse de tofu à la taille de guêpe. N'importe quelle autre femme se serait effondrée comme un soufflé, mais Jasmine est déterminée à se battre pour réhabiliter la vraie cuisine - et les vraies femmes. Sa mission : réintroduire la Nourriture avec un grand N dans nos assiettes tristes à mourir. Top-modèles attention : Jasmine n'hésitera pas à dégainer ses armes de prédilection ; la crème fraîche et le beurre !

JULIE POWELL Julia et Julie
À l'approche fatidique de la trentaine, Julie frôle la crise de nerfs. Son mari, ses chats et son travail de secrétaire intérimaire l'épuisent. Armée du livre de cuisine française de sa mère, elle décide de reprendre sa vie en main. Elle cuisinera désormais chaque soir et écrira une chronique sur son blog pour raconter sa renaissance culinaire. Tiendra-t-elle ce curieux défi ?

KAREN BLIXEN Le festin de Babette
Babette est une Française devenue domestique en Norvège, après la Commune qui l'a contrainte à l'exil. Ses patronnes sont deux vieilles filles austères. Le jour où elle gagne dix mille francs or à une loterie, elle leur demande de la laisser préparer un dîner fin, dans la grande tradition française. Sa fortune y passe, mais une soirée aura effacé des années de carême.

MAEVE BINCHY Les saveurs de la vie
Depuis qu'ils se sont rencontrés, étudiants à l'école hôtelière de Dublin, Cathy Scarlet et Tom Feather nourrissent un rêve commun : devenir les meilleurs traiteurs de la ville. C'est
ce projet ambitieux que les deux amis vont
tenter de mener à bien durant une année pleine
de péripéties. Autour d'eux gravitent de nombreux personnages, souvent hauts en couleur. Ainsi Neil, le mari de Cathy, avocat au grand cœur, s'est mis en tête de sauver la moitié de la planète et ne conçoit pas que sa femme puisse avoir d'autres préoccupations. Quant à Hannah, la mère de Neil, elle n'a toujours pas accepté le mariage de son fils avec la fille de sa femme de ménage. Tom n'est pas mieux loti avec une petite amie obnubilée par la réussite de sa carrière de top model et des parents qui l'attendent obstinément dans l'entreprise de maçonnerie familiale...

ROAL DAHL Charlie et la Chocolaterie
Charlie est un petit garçon qui vit avec son papa et sa maman, mais aussi avec ses quatre grands-parents. Tout ce monde est entassé dans deux pièces seulement car la famille de Charlie est très pauvre. Lorsque son papa perd son travail, la situation devient dramatique, ils meurent presque de faim. Mais dans la ville où ils demeurent, il y a une mystérieuse chocolaterie : nul n'y entre ni n'en sort jamais. Son propriétaire, Mr Wonka, lance un grand concours : les cinq gagnants pourront visiter l'usine et gagner des sucreries pour toute leur vie. Mais les enfants mal élevés doivent se méfier : ils seront punis par où ils auront péché.

ANNA GAVALDA Ensemble c’est tout
Ce livre ne raconte rien d'autre qu'une histoire d'amour. Une histoire d'amour entre quatre éclopés de la vie. Camille, Franck, Philibert et Paulette. Des bons à rien, des cabossés, des cœurs purs. Quatre allumettes placées ensemble au-dessus d'une flamme. Et, pfiou… Tout s'embrase.

BULBUL SHARMA La colère des aubergines
"La colère des aubergines" est un recueil de 12 magnifiques récits pleins de saveurs et d'odeurs délicieuses et d'une vingtaine de recettes.
Au fil de ces histoires le lecteur comprend l'importance et le rôle déterminant de la nourriture et des femmes qui la préparent. Souvenirs d'enfance, secrets de famille, tradition, religion, cuisine ... petit à petit l'Inde se dévoile. Des odeurs subtiles de mangues, de currys, d'aubergines frites et de gingembre vous attendent au détour de ces pages.
Laissez vous transporter, c'est un pur moment de plaisir !

LU WENFU Vie et passion d’un gastronome chinois
Invité à partager le petit déjeuner de Zhu Ziye, laissez vous réchauffer par un bol de nouilles al dente, avec des crevettes sauvages en acompagnement. Que diriez vous d'un plat de rouleaux de poissons aux oeufs de crevettes , à moins que vous en préfériez une assiette d'oie braisée au marc de vin. Et si vous goûtiez plutôt ces tendres coeurs de légumes aux miettes de crabe ou ce jarret de porc confit au sucre glacé et ambré?
Ce sont quarante années de vie chinoise autour de la table qui sont évoquées ici, témoignant de la survie des traditions culinaires envers et contre toutes les turbulences des dernières décennies en Chine. En pénétrant dans l'existence de deux personnages ennemis que les circonstances ont réunis par mégarde, vous ne cesserez d'être tenus en haleine par la véritable héroïne du roman: la gastronomie. Pour elle le "capitaliste" Zhu Ziye sacrifie tout. Contre elle s'acharne Gao, moraliste épris de justice révolutionnaire. Ce livre a connu un grand retentissement en Chine et a donné lieu à une adaptation cinématographique.

MAXIME PIETRI Le carnaval des ustensiles
Au cours de sept nuits initiatiques, un adolescent, apprenti sorcier, a des visions : les sept instruments de base de la cuisine française traditionnelle lui apparaissent. Nimbé d’une lumière dorée, chaque ustensile a du génie, comme la lampe d’Aladin. Chacun a sa personnalité, chacun, doué de parole, révèle une subtile recette qui lui est spécifiquement rattachée. Chacun semble rendre simple la réalité compliquée, et c’est comme s’il suffisait d’empoigner résolument la sauteuse, le culde- poule de cuivre, la poêle d’acier, le faitout d’aluminium, la cocotte de fonte, l’écumoire ou le couscoussier pour que magie s’ensuive.

VIVIANE CHOCAS Bazar magyar
" Parfois, il suffit de manger pour que tout, ou presque, puisse être dit. " Pour Klara, c'est une aubaine, car Zsuzsa et Péter, ses parents, ne lui ont rien transmis de leur histoire, restée cadenassée derrière le rideau de fer. Seule concession à leurs origines, la cuisine de Zsuzsa entre goulasch et Tokay. Klara chérit ce lien. Son alphabet intime, ce sont ces voyelles paprika, ces consonnes galuska, ces accents graves au goût de noix, aigus à l'amertume du concombre. Pour le reste - l'exil en 1956, la famille, le Danube -, elle va tout imaginer, recomposant ainsi son identité, son " bazar magyar ". Un livre qu'une fois goûté, on garde en mémoire et en bouche. Quatre recettes de cuisine hongroise, inédites et savoureuses, figurent en fin de volume.

MARILYNE DESBIOLLES La seiche
Une femme seule prépare des seiches farcies pour ses invités du soir. Et cuisiner, c'est tout un art. L'art de recevoir, d'offrir, de se mettre en scène et de séduire. Cuisiner c'est sentir, toucher, goûter. Et c'est aussi se plonger dans ses souvenirs d'enfance, ses désirs ou ses peurs... La nostalgie a parfois un goût d'huile d'olive et de confiture de tomates vertes. Un récit pur et poétique, qui se savoure tout doucement.

NANCY HOUSTON Dolce agonia
Douze convives réunis pour conjurer leur solitude, et accessoirement fêter Thanksgiving autour d'une dinde, se perdent dans les méandres de leurs souffrances singulières, sans savoir qu'en haut lieu leur destin est irrémédiablement figé. Qu'auront-ils fait de leur vie, eux qui auront tant souffert, écorchés par mille blessures et maints tourments ? Des drames de la vie aux affres de la douleur physique, qu'auront-ils vraiment choisi ? Eux, les hommes, ces produits d'une histoire qui commença bien avant eux et qui finira longtemps après leur mort, pièces négligeables d'un puzzle infini. Seuls peut-être, l'ébauche de l'amour ou les lauriers jaunis de la postérité constitueront une échappatoire éphémère et illusoire à ce qu'aura été la médiocrité de leur vie, cette "douce agonie". Car Dieu veille et rappelle qu'il peut cueillir chacun d'entre eux, chacun de leurs proches à l'orée de la jeunesse ou au seuil de la vieillesse. Cruel, Dieu ? Sans doute, il joue de son œuvre et orchestre une marche funèbre sans états d'âme, parce qu'il a conçu le monde ainsi, imparfait mais "sublime".

NOELLE CHATELET Histoires de bouches
Histoires de bouches ou comment traiter le thème de la nourriture en 18 récits. Noëlle Chatelet nous montre la place importante, prépondérante que tient la nourriture dans notre vie quotidienne : notre vie n'est- elle pas rythmée par l'heure des repas ?
Mais l'auteur ne cherche pas comme dans Le corps à corps culinaire (publié en 1977) à faire un essai théorique sur ce thème, elle nous offre plutôt des historettes , des anecdotes, des petits drames, d'éphémères joies profondément ancrés dans la vie de tous les jours et qui nous touchent donc de près. Elle tisse toute une toile de récits dont le centre, telle une araignée, se trouve être la bouche. La bouche qui mange, déguste, avale , engloutit ou vomit.
Les histoires tournent, dans l'ensemble, autour d'un personnage unique à qui il arrive quelquechose de tragique ou dont la vie n'est pas très rose. Beaucoup de ces personnages naviguent sur le fil du rasoir. Ils sont près de basculer dans la folie s'ils n'y sont déjà. Enfin, ils sont seuls face à leur(s) problème(s) de bouche : une grand-mère se suicide parce qu'elle a raté sa blanquette de veau, un vieillard continue à mettre le couvert pour lui et sa femme alors que celle-ci est morte, une femme voit son mari mourir en montagne, elle veut le rejoindre en s'abandonnant dans le froid mais la faim est plus forte que tout...
A travers une série de portraits rapides mais précis, Noëlle Chatelet nous révèle, sous le couvert d'un thème qui pourrait paraître banal, tout un aspect intime de notre société et, même dans ses histoires les plus fantastiques (quand elle se met à la place d'une mouche ou dans la nouvelle du haricot qui germe dans le nez d'une petite fille), on se rend compte que ce sujet n'a peut être jamais été aussi bien traité dans la littérature que dans Histoires de bouches.

THANH VAN TRAN NHUT Le palais du mandarin
Du Viêt Nam à la France, Thanh-Van Tran-Nhut nous propose ici un itinéraire gourmand très personnel.
Le Palais du Mandarin nous entraîne dans le Viêt Nam des années 1960, à la découverte de ses soupes, ses douceurs, ses raffinements épurés, dans les régals du VIIIe siècle, denrées fabuleuses expédiées de toutes les contrées de l’Empire pour alimenter les réserves odorantes de la cuisine impériale de Chine. Mais outre le Viêt Nam de son enfance, Thanh-Van Tran-Nhut nous raconte avec beaucoup de drôlerie et d’émotion sa découverte, à l’adolescence, de la profusion bizarre de nourriture aux États-Unis puis en France, et s’amuse avec les curiosités de la langue culinaire. Grande voyageuse, infatigable randonneuse, elle nous restitue ici quelques découvertes culinaires inattendues, se moque avec humour et tendresse des travers de ses contemporains et nous étonne avec d’étranges secrets aphrodisiaques des sages d’Extrême-Orient.

AGNES JAOUI Cuisine et dépendances
Jacques et Martine, couple apparemment sans histoire, accueillent de vieux amis qu'ils n'ont pas revus depuis dix ans. Ils ont organisé un dîner en l'honneur du mari de Charlotte, devenu présentateur-vedette à la télévision, en compagnie de Georges, un autre ami, et de Fred, l'envahissant frère de Martine. Au cours de la soirée, la tension
monte, la présence de celui qui a réussi déchaîne admiration, envie, jalousie et agressivité. Tout cela est vu de la cuisine, où les convives viennent tour à tour se livrer, se plaindre et s'expliquer. La maîtresse de maison, entre deux plats, est dans tous ses états.

JEAN-LOUIS MAUNOURY Cènes de familles
Comment s'inculquent le bon et le mauvais, l'authentique et le faux, le "mangeable" et "l'immangeable", comment doit-on faire honneur à une table et comment, aussi, s'apprend, après l'abondance, la privation ? Mon grand-père Victor était cuisinier, artisan exemplaire, véritable artiste à son insu. Avec lui, notre ordinaire devenait exceptionnel. Nous nous régalions de ses plats avec un respect presque religieux et nos papilles atteignaient l'extase. Ma mère se mit en quatre toute sa vie pour être à la hauteur. Mon père jouait au gastronome distancié mais à cheval sur les principes, et moi, je faisais sans vergogne le "petit difficile". Tels étaient les principaux rôles de cette comédie de la sainte table et de la communion. Sans compter quelques comparses, pitoyables gâte-sauce, qui nous servaient de bouffons.

JULIAN BARNES Un homme dans sa cuisine
Autrefois, dans la famille Barnes, jamais un homme ne se serait risqué devant un fourneau. La cuisine, c'était une affaire réservée aux femmes... Mais quand Julian est parti vivre à Londres, il a dû s'y mettre et on peut dire désormais que ses progrès ont été spectaculaires, sinon rapides... Un des plus célèbres écrivains anglais d'aujourd'hui va nous livrer ici le désopilant récit de ses trouvailles (parfois curieuses, voir le saumon aux raisins secs), de ses échecs (souvent savoureux, voir pourquoi il a raté le lièvre à la sauce au chocolat) et de ses coups de gueule (ah, ces livres de cuisine tous aussi imprécis les uns que les autres !). Celui qui se définit comme un " obsessionnel anxieux " nous fait partager ses angoisses et bien sûr ses enthousiasmes - en nous livrant au passage de bien délicieux secrets.

LAURA ESQUIVEL Chocolat amer
Dans le Mexique du début du siècle, en pleine tempête révolutionnaire, Tita, éperdument éprise de Pedro, brave les interdits pour vivre une impossible passion. À cette intrigue empruntée à la littérature sentimentale, Laura Esquivel mêle des recettes de cuisine. Car Tita possède d'étranges talents culinaires : ses cailles aux pétales de roses ont un effet aphrodisiaque, ses gâteaux un pouvoir destructeur. L'amour de la vie est exalté dans ces pages d'un style joyeux et tendre, dont le réalisme magique renvoie aux grandes oeuvres de la littérature latino-américaine. Chocolat amer, adapté en film sous le titre Les épices de la passion, s'est vendu à plus de quatre millions d'exemplaires dans le monde.

EN NORMAL

JULIA GLASS  Refaire le Monde
Pâtissière à Greenwich Village, Greenie se consacre tout entière à son jeune fils et à sa passion, la cuisine, tandis que son mari semble plongé dans la mélancolie. Quant à son ami Walter, il panse ses peines de coeur. De passage à New York, le gouverneur du Nouveau-Mexique, conquis par le gâteau à la noix de coco de Greenie, lui propose de devenir chef cuisinier de sa résidence. Par ambition autant que par désespoir, elle accepte et part vers l'Ouest avec leur fils en abandonnant son mari. Leur vie va être bouleversée par ce départ précipité, qui provoquera une série d'événements échappant à tout contrôle.

POPPY Z. BRITE La belle rouge
De La Nouvelle-Orléans, où triomphent leurs plats à base d'alcool, au Texas, où ils vont ouvrir un restaurant de viande, les péripéties épicées de Rickey et G-man, deux chefs qui attirent les ennuis aussi vite que les succès.

POPPY Z. BRITE Petite cuisine du diable
En quatorze nouvelles, Poppy Z. Brite ouvre de nouvelles voies dans l’exploration de l’inquiétante étrangeté de nos territoires familiers. On y croise le Diable et son chat géant emprunté à Boulgakov, un médecin légiste fin gourmet, un chef génial et dément qui ne supporte pas que l’on critique sa carte des fromages…

JIM HARRISSON Aventure d’ un gourmand vagabond
« Je tiens d’emblée à éviter tout malentendu : mon obsession pour la bonne chère et le vin n’a rien de répréhensible. Nous oublions trop aisément qu’à force de scruter la vie, nous perdons toute envie de la vivre. Plutôt que de descendre au fond du puits des névroses qui font de bon nombre d’entre nous ce que nous sommes, je préfère considérer ma passion pour la gastronomie et les bons vins comme une quête obstinée de l’authenticité, et me prendre pour un voyageur, un explorateur, un aventurier découvrant ces activités banales auxquelles nous nous livrons tous les jours : manger et boire. »
Dans ce recueil d’articles, de lettres, de recettes, Jim Harrison, comme dans d’autres de ses livres, nous fait découvrir ce qu’il aime, ses promenades, ses rencontres culinaires et amicales, ses lieux de mémoires en quelque sorte…

ARNOLD WESKER La cuisine
Le propos de La cuisine est simple : il s'agit d'une journée dans la cuisine d'un restaurant à grand débit, ses hauts et ses bas, ses moments de calme et d'affolement, sa routine et ses crises. Son personnel hétéroclite est fait de solitaires, d'oiseaux de passage, d'idéalistes, de vieux routiers et d'amoureux... A travers cette image d'un monde particulier, Wesker réussit à créer un concentré de notre vie à tous, révélateur de la réalité profonde de l'existence. Ici, les petits conflits tournent au drame. Les disputes d'amoureux deviennent l'affaire de tous. L'énervement mène tout droit à la catastrophe finale qui, pour le patron d'un restaurant, prend des dimensions métaphysiques. Avec leurs qualités, leur force et leurs faiblesses, les personnages nous mettent devant nous-mêmes, dans un psychodrame qui prend des allures d'avertissement et de mise en garde. Régulièrement reprise au théâtre, La cuisine connaît chaque fois un succès éclatant.

AGNES DESARTHE Mangez-moi
Myriam est un peu perdue, un peu fantaisiste et un peu rêveuse. Un beau jour, elle décide d'ouvrir son restaurant. A sa propre surprise, Chez moi devient vite le rendez-vous incontournable des habitants du quartier, le havre chaleureux où tout le monde se retrouve. Dans sa cantine, Myriam ouvre l'appétit et délie les esprits, avec l'instinct, la grâce et la sensualité des artistes aux fourneaux...

MARK CRIK La soupe de Kafka
Si vous alliez dîner chez Marcel Proust, Gabriel Garcia Marquez, Virginia Woolf ou Raymond Chandler, que vous offriraient-ils à table ? Mark Crick répond à la question en nous donnant à lire une série de savoureux pastiches de quelques-uns des plus grands écrivains du monde. Chaque texte est une plongée dans un univers différent, racontée d'une voix semblable à s'y méprendre à celle de l'écrivain lui-même. S'inscrivant dans la tradition des Pastiches de Proust et rappelant les Exercices de style de Queneau, le livre de Mark Crick est un véritable tour de force, bientôt publié dans dix-huit pays. fauteur a également illustré chacun de ces fins morceaux de sa propre main, proposant autant d'hommages à des artistes célèbres.

CHITRA DIVAKARUNI La maîtresse des épices
Pour les familiers qui fréquentent le lieu clos et magique de son épicerie, Tilo est maîtresse dans l'art ancestral des épices. Elle a reçu ce savoir de " Première Mère " sur une île secrète de sa terre natale, l'Inde, au prix de l'obéissance à des règles strictes et dans le respect du service et de la dévotion : elle possède le don de faire chanter les épices, mais aussi de guérir comme une véritable thérapeute. C'est ainsi que, dans ce quartier d'immigrés d'Oakland en Californie, elle se penche humblement, secrètement, sur les malheurs de ses clients. Elle pratique les mélanges et les incantations, cherche pour chacun l'épice-racine, clef intime qui restaure l'équilibre du corps et de l'âme. Mais Tilo, au cœur généreux et plein de compassion, violera un à un les interdits, dont celui de l'amour, au risque de remettre en cause ses pouvoirs. Dans une prose imagée de conteuse, C. B. Divakaruni dose et brasse odeurs et saveurs en une composition magistralement pimentée, nous initiant à la sagesse des épices maniés comme une discipline pour soulager la détresse et servir les forces de vie.

JACQUES JOUET L’amour comme on l’apprend à l’école hôtellière
Avant de nourrir et d'héberger, l'hôtel et le restaurant se doivent d'être les lieux rêvés de l'amour. C'est là la conviction de Georges Romillat, jeune professeur d'amour à l'Ecole hôtelière. Avec une de ses élèves qui devient sa femme, il fonde l'Hôtel du Large afin que la pratique ressemble à la théorie. L'imprévisible imprévu voit la naissance d'un fils phénoménal : Sylvain, enfant prodige et prodigue, champion du sexe précoce, de l'homosexualité, de la mythomanie, du spectacle-roi, du bonheur marginal, de la générosité et de l'irresponsabilité financière (liste non close). Le roman familial qui traverse les " Trente glorieuses ", la guerre d'Algérie, Mai 68 et jusqu'aux années sida et à l'euro, voit pour finir la chute de la maison du Large laminée par l'apparition des grandes chaînes hôtelières.

STEFANIA GIANNOTTI La vie al dente
"Cuisiner peut être une nécessité, une obligation, un geste quotidien, un divertissement ou une véritable passion. Chez moi, c'est une obsession, une maladie. Une maladie lente, peut-être même héréditaire, puisque ma grand-mère, dès l'âge de cinq ans, préparait la soupe debout sur un tabouret. La cuisine à rythmé toute ma vie, très discrètement, sans entraver ni remplacer d'autres passions, clef de lecture pour comprendre le monde et instrument de communication avec les autres. Ce n'est qu'à travers le filtre de la cuisine que je peux relire mon passé, ses blessures et ses bonheurs, ses chagrins et ses désirs, et projeter mon futur. J'aimerais dresser une table où je servirais mes cent recettes pour évoquer, en vrac, l'après-guerre et les années 50, le repas de fiançailles, 1968, la famille, la vie conjugale, les pensées post-conjugales, l'inutile liberté, et les copines bien sûr." Des années 50 à aujourd'hui, entre rires et larmes, saveurs et odeurs, le récit jubilatoire d'une vie et des secrets de la cuisine italienne qui stimulera les papilles et les neurones de tous les amoureux de l'Italie.

FRANCOIS SIMON Aux innocents la bouche pleine
François Simon est un écrivain dont le talent littéraire se porte sur la cuisine, la gourmandise et la gastronomie. D’abord il y a l’auteur en tant qu’homme qui réfléchit, aime, souffre et marche dans la grande ville. Il connaît l’enthousiasme, l’insatisfaction, la recherche des femmes, l’anxiété quand il reçoit à dîner chez lui. Sa vie privée est inséparable de sa vie professionnelle. Ce n’est pas drôle de déjeuner ou de dîner tout seul – et d’ailleurs, qu’est-ce qu’on fait entre-temps ?
Mais les restaurants et les hôtels représentent son gagne-pain, sa raison de vivre, le champ de son honnêteté. C’est pourquoi aucun ne lui échappe, des trois-étoiles au petit bistrot. Et rien n’échappe non plus à son palais aiguisé, sa langue pointue, sa mémoire infaillible. Cette promenade parisienne n’est pas exhaustive. Il ne s’agit pas d’un guide, mais d’un choix. Ce sont davantage des visites dans des endroits très connus ou très méconnus, faites par un homme dont tous les sens sont en éveil, et l’esprit ouvert pour tâter le moelleux d’une coquille Saint-Jacques, l’épaisseur craquante d’une frite, la tiédeur d’une pomme au four et l’exacte température d’un nuit-saint-georges quand il descend dans son verre.
L’originalité de François Simon, c’est l’introduction des êtres humains dans la critique gastronomique. Un repas, même à deux, est collectif. Il se déroule dans un décor, un passé et l’esprit du patron qui souffle sur la salle. L’ensemble forme un tout que l’auteur met en scène comme une pièce de théâtre quand il s’assied à une table.

Documentaires

MAXIME PIETRI A table : chroniques cuisinière

MAXIME PIETRI La plume et le fourneau : chroniques gourmandes

SERGE SAFRAN L’amour gourmand. Libertinage gastronomique au XVIIIème siècle
C’est au XVIIIème siècle, et à travers le roman libertin, que l’art gastronomique fait une entrée en force dans la littérature.
Considéré comme l’un des ingrédients du plaisir, il reste un précieux témoignage des mœurs galantes de l’époque.
Dans cet ouvrage l’auteur met en lumière la relation étroite et subtile qui a toujours lié érotisme et nourriture. En quelques chapitres classés par nature d’aliments (chocolat, huîtres, café, champagne...) et enrichis d’anecdotes savoureuses tirées de nombreuses œuvres libertines, il nous révèle avec truculence et humour les mystères d’une sensualité du goût aujourd’hui oubliée.

EVELYNE BLOCH-DANO La fabuleuse histoire des légumes
Evelyne Bloch-Dano, agrégée de lettres modernes, journaliste au Magasine littéraire et à Marie-Claire, est l’auteur, chez Grasset, de Madame Zola (1998, Grand Prix des lectrices de Elle, 30 000 exemplaires vendus), de Madame Proust (2004, Prix Renaudot essai, 30.000 exemplaires vendus), de Flora Tristan (2001, Prix François Billetdoux de la SCAM) et de La Biographe (2007). Le Livre : « Evelyne Bloch-Dano est donc biographe. Pour ses biographies explicites, bien sûr, ou bien encore quand elle s’essaie au « roman » dans lequel, une fois de plus, elle se fait biographe de son père, de sa mère, d’elle-même évidemment, mais tout autant de Romy Schneider en double, en ombre, en simulacres (au sens épicurien) de ses parents. Comment dès lors échapper à son destin de biographe ? Autrement dit : comment éviter de rencontrer sa vie en s’occupant de celle des autres ? La feuille de route ? Montrer, comme sait le faire une biographe, comment on devient ce que l’on est – quand on est un petit pois, un haricot, un topinambour… Autrement dit : montrer que le légume dispose d’une aura symbolique plus large que sa pure et simple valeur calorique ou marchande. Ou bien : qu’il n’y a pas que le génétique (de Mandel) dans la vie, mais aussi la poétique (bachelardienne)… Raconter l’odyssée, le destin d’un légume, à chaque fois unique mais toujours différent, une variation sur le Même (La tomate en général dans le ciel des idées platoniciennes…) et l’Autre (Ces tomates en particulier cuisinées ce jour-là)… Raconter cette aventure c’est entrer dans l’Histoire Universelle en empruntant la porte du potager. Ce qui signifie qu’on salue d’abord le jardinier, et qu’on rencontre ensuite Hegel dans les planches de petit pois… Car le légume le plus modeste ramasse en lui l’aventure du monde. Quand on mange un légume, c’est donc l’histoire du monde qu’on (s’) incorpore. A charge pour la biographe de nous dire quand, comment, de quelle manière. D’où le recours d’Evelyne Bloch-Dano à une multiplicité de disciplines : littérature, histoire des beaux-arts, de la musique, poésie, cinéma, histoire, préhistoire, géographie, géologie, géomorphologie, climatologie, génétique, horticulture, théorie du jardin. » Michel Onfray


COLLECTIF. Dessert à lire et à croquer
Les Petites Filles modèles, Les Quatre Filles du Dr March, Alice au Pays des merveilles, Heidi, Fifi Brindacier et toutes les autres nous invitent à déguster en leur compagnie leurs 40 meilleures recettes de desserts : Brioches, Cookies au chocolat, Macarons, Crêpes, Confiture de groseilles, Clafoutis aux cerises, Gâteau au chocolat, Tourte aux pommes, Crème anglaise, Glace à la fraise, Sucres d’orge...
Un voyage gourmand au pays de l’imaginaire, pour tous les enfants de 8 à l08 ans.

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