jeudi 8 mai 2014

La maison Atlantique (Philippe Besson)

Chroniqué de cet auteur :
Un homme accidentel
La trahison de Thomas Spencer
Une bonne raison de se tuer

Lu également :
Des jours fragiles
Se résoudre aux adieux
L'arrière-saison
Un instant d'abandon

J'aime énormément Philippe Besson. J'ai lu beaucoup de ses romans et je trouve son écriture superbe. Belle et forte, tout en sachant rester simple et accessible. C'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai emprunté son nouveau roman. 

Le premier chapitre est remarquable! Comme un uppercut! On a envie de continuer, de se plonger dans cet univers. Mais rapidement, au fil des pages, l'ennui s'installe... Aucun suspens, on devine immédiatement comment tout cela va se terminer. Pas vraiment de réflexion intéressante non plus. Comme le personnage, on se laisse porter. Certes, l'ambiance est là. L'écriture aussi. Mais ce roman ne m'a rien apporté. Ni plaisir, ni attente, ni réflexion. On tourne en rond. Et on retrouve une fois de plus les mêmes thèmes que dans les romans précédents. Sans que cela soit différent ou plus approfondi. On stagne dans cette fin d'été, avec des personnages plats et antipathiques.

Cela me peine de devoir écrire un tel billet sur un auteur qu'habituellement j'adore. Peut-être certains trouveront-ils leur compte dans l'ambiance du roman ou dans la montée de la tension comme dans les tragédies grecques. Mais pour moi, ce fut un rendez-vous manqué...

Résumé" J'ai souvent repensé à la mise en place du piège qui allait se refermer sur nous. À cet étrange ballet à quatre, dans lequel parfois s'immisçait un étranger. À ces va-et-vient d'une maison à l'autre, du jardin à la chambre, de la fraîcheur de la véranda à la chaleur de la plage ; ces déplacements infimes que nous accomplissions et qui tissaient à leur manière une toile où nous allions nous empêtrer. À cette langueur de juillet, lorsqu'on succombe à la paresse et que le désir s'insinue. À ces abandons progressifs : de la morale, du discernement, du sens commun. Nous aurions pu facilement tout empêcher mais aucun d'entre nous n'a pris la décision d'arrêter la machine folle. Aucun d'entre nous n'y a songé. " Philippe Besson, auteur de L'Arrière-saison et de De là, on voit la mer, nous livre un roman tout en nuances et en violence contenue, une tragédie moderne dissimulée sous les apparences d'un innocent marivaudage, le récit d'une vengeance qui doit s'accomplir.

11 commentaires:

  1. Aïe, un chouchou qui déçoit, c'est terrible!

    RépondreSupprimer
  2. Je n'ai lu qu'un roman de l'auteur mais je n'avais pas été emballée.

    RépondreSupprimer
  3. J'ai parfois bien aimé lire un livre de lui et parfois non, mais c'est curieux je n'arrive pas à me souvenir des histoires racontées! Ce n'est pas très bon signe!

    RépondreSupprimer
  4. Ce roman me tentait assez mais j'ai lu plusieurs avis négatifs du coup ça m'a refroidie un peu!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ma mère a bien aimé l'ambiance mais dit que ce n'est pas impérissable! Mais elle ne regrette pas sa lecture.

      Supprimer
  5. Me suis rudement ennuyée moi aussi ;)

    RépondreSupprimer
  6. je n'ai jamais lu d'avis positif sur ce livre... bon, l'auteur a eu un petit coup de mou, il va se ressaisir :)

    RépondreSupprimer

Merci pour votre commentaire!