mercredi 20 juillet 2011

Les déferlantes (Claudie Gallay)


http://ecx.images-amazon.com/images/I/41JFQbPEg0L._SL500_AA300_.jpgDéjà lu de cet auteur : 
L'amour est une île
 
J'ai beaucoup aimé l'Amour est une île. J'ai donc décidé de continuer ma découverte de cet auteur.
 
Les Déferlantes est un très beau roman où la force de la nature rencontre les déchirures des hommes. Un roman bouleversant. Une écriture envoûtante. On a l'impression d'être à La Hague. De voir la Griffue, le phare, la maison de Théo. On ressent toute la puissance de ces paysages. On a envie d'y aller. De connaître ces lieux en vrai.
 
On retrouve la belle écriture de Claudie Gallay, précise et claire. Lumineuse et parlant si bien des êtres et de leur souffrance. De leur manière de se reconstruire aussi.
 
Les personnages ont tous quelque chose à dire. Quelque chose à donner. Certains ont des secrets. D'autres cherchent un morceau de leur passé. Ou tout simplement l'oubli. On s'attache énormément à eux. La narratrice est vraiment touchante. Il y a des passages très émouvants. Très tristes aussi quand elle parle de celui qu'elle a perdu. C'est un grand coup dans la poitrine. Face à elle de nombreux personnages qu'on apprend à aimer. Malgré leurs défauts. Leurs secrets.
 
L'histoire est très belle et en même temps, il y a beaucoup de tension. On a un peu l'impression d'être parfois dans un roman policier. Une belle alternance d'émotion et de suspens. Jusqu'au bout le lecteur est tenu en haleine. Presque jusqu'au bout car la fin est très douce. Très lumineuse. Un peu comme une rédemption.
 
Un magnifique roman, plein de force et de beauté.
 
Résumé : La Hague... Ici on dit que le vent est parfois tellement fort qu'il arrache les ailes des papillons. Sur ce bout du monde en pointe du Cotentin vit une poignée d'hommes. C'est sur cette terre âpre que la narratrice est venue se réfugier depuis l'automne. Employée par le Centre ornithologique, elle arpente les landes, observe les falaises et leurs oiseaux migrateurs. La première fois qu'elle voit Lambert, c'est un jour de grande tempête. Sur la plage dévastée, la vieille Nan, que tout le monde craint et dit à moitié folle, croit reconnaître en lui le visage d'un certain Michel. D'autres, au village, ont pour lui des regards étranges. Comme Lili, au comptoir de son bar, ou son père, l'ancien gardien de phare. Une photo disparaît, de vieux jouets réapparaissent. L'histoire de Lambert intrigue la narratrice et l'homme l'attire. En veut-il à la mer ou bien aux hommes ? Dans les lamentations obsédantes du vent, chacun semble avoir quelque chose à taire.

10 commentaires:


  1. jamais lu cette auteur !
    il semble que je doive y remédier d'après ton billet !


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  2. oh la la, j'en garde un excellent souvenir lecture !!


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  3. Tu m'as donné envie de le lire!


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  4. J'ai été refroidie par l'amour est une ile, malgré ma sensation d'alors proche de l'étouffement.... Alors je ne suis pas attirée par ce roman. Je pense même que c'est une auteure que j'éviterai à
    l'avenir.


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  5. C'est un style qu'on aodre ou qu'on déteste, je pense.



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  6. Ce sera aussi un très bon souvenir pour moi!



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  7. Je me rappelle ton billet. J'ai trouvé celui-ci moins étouffant!



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  8. J'ai adoré aussi L'amour est une île qui est un vrai coup de coeur; celui ci repose gentiment dans ma Pal car il est faut parfois des moments précis pour entamer certains livres avec une écriture
    aussi puissante que celle de Claudie Gallay


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  9. Je suis d'accord avec toi. Il faut choisir son moment.



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