Autre billet sur cet auteur : un billet récapitulatif de mes lectures
Autre billet commun avec Kalistina.
C'est certainement le livre de Mauriac qui m'a le plus marqué.
Une fois de plus Mauriac explore les liens familiaux et plus particulièrement les liens mère/fils (comme dans Génitrix). Cette mère-là déteste son enfant, vivant reflet de ce mari qu'elle déteste, méprise. Tout en cet enfant lui rappelle son échec. Sa vie gâchée.
Face à elle, son époux, essaie de défendre son fils, ce petit bonhomme qui lui ressemble tant. Et c'est ce lien père/fils qui rend ce roman si touchant. Si fort. On ne peut que s'attacher à cet enfant. Comprendre sa douleur. Celle de son père surtout.
C'est un livre très court, mais qui reste à l'esprit. Comme ces injustices de la vie qu'on n'arrive pas à oublier. Quand la vie ne tient pas ses promesse. La fin est absolument magnifique. Boulversante. Il ne pouvait y en avoir d'autres. Pourtant, c'est ce que j'aurais aimé. Contrairement à plusieurs romans de Mauriac, il n'y aura pas de bonheur pour ces deux-là. Pas de rédemption sur terre. Mais les dernières lignes nous laissent le souvenir d'un immense amour.
Résumé : Pour quitter son milieu bourgeois bordelais et devenir baronne, Paule Meulière a épousé Galéas de Cernès, pauvre homme dégénéré. De cette union mal assortie, est né un fils, Guillaume, dit Guillou. Gamin disgracié physiquement, simple d'esprit, Guillou, ce "sagouin", devient vite le souffre-douleur de sa mère qui passe sur lui toute sa rage et ses regrets de s'être alliée aux Cernès. Alors que malgré tout la question de son éducation se pose, Guillou parviendra-t-il à être sauvé par l'instituteur du village, le seul qui le traite en humain?
Je viens de publier mon billet.
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi pour ce très beau lien qui unit le père et le fils...
Un livre touchant, en somme, comme de nombreux autres ouvrages de Mauriac. Je ne connais pas celui-ci, mais tout comme Kali, tu sembles avoir été émue au cours de la lecture. Je le note donc sur ma LAL!
RépondreSupprimerJ'aime bien Mauriac aussi, il faudra que je découvre ce livre!
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RépondreSupprimerJe vais aller le lire.
Ce roman a l'air très émouvant. J'ai déjà lu du Mauriac, mais il y a lontemps, il faudrait que je songe à relire ! En tous cas, ton billet est très bien écrit.
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RépondreSupprimerJ'espère que tu passeras un bon moment!
RépondreSupprimerIl est très court, donc il peu facilement s'intercaler parmi d'autres lectures.
RépondreSupprimerC'est très gentil. Merci!
J'ai découvert Mauriac avec Le noeud de vipères et ce roman a été limite une révélation pour moi, je compte bien sur lire ses autres romans, je note celui-ci ;)
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RépondreSupprimerJe te comprends. moi aussi j'ai eu cette impression.
J'avais adoré Thérèse Desquieroux lu il y a un bon moment et j'en ai lu un autre dans la foulée dont j'ai oublié le titre et qui m'avait déçue. Pas eu envie de poursuivre ensuite.
RépondreSupprimerLu il y a longtemps maintenant ... j'en garde un arrière goût de style désuet, mais peut-être est-ce une lecture trop vieille pour que je puisse avoir un avis sur elle.
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RépondreSupprimerPour le moment je n'ai pas été déçue.
RépondreSupprimerAu contraire, je trouve ça relativement moderne.
RépondreSupprimerJe viens de lire Le Sagouin et que cette histoire est triste, j'aime toujours autant si ce n'est de plus en plus les romans de François Mauriac.
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est une historie très touchante. Moi aussi j'adore François Mauriac.