Un nouveau dimanche poétique grâce à Celsmoon!
Le gouffre
La chevelure au vent,
Elle allait intrépide
Vers le gouffre écumeux hurlant
A ses pieds nus,
Et l'ivresse du bruit ,
Dans ses yeux ingénus,
Lui masquait les dangers
De la vague rapide .
Tout son être vibrait
Au vacarme splendide
Sans souci des périls
A cet âge inconnu,
Frissonnant aux embruns
Du grand Large venus
Avec la Mort sournoise,
Implacable et stupide.
Puis, dans un grondement
Du récif ébranlé
Sous son linceul d'écume
Elle avait appelé,
De quelques faibles cris
De colombe blessée...
Mais l'enfant qui croyait
Ne pas être entendu
Vit Dieu même penché
Sur sa lèvre glacée,
Répondre en souriant
A l 'appel éperdu.
Gérald de Palmas
Le gouffre
La chevelure au vent,
Elle allait intrépide
Vers le gouffre écumeux hurlant
A ses pieds nus,
Et l'ivresse du bruit ,
Dans ses yeux ingénus,
Lui masquait les dangers
De la vague rapide .
Tout son être vibrait
Au vacarme splendide
Sans souci des périls
A cet âge inconnu,
Frissonnant aux embruns
Du grand Large venus
Avec la Mort sournoise,
Implacable et stupide.
Puis, dans un grondement
Du récif ébranlé
Sous son linceul d'écume
Elle avait appelé,
De quelques faibles cris
De colombe blessée...
Mais l'enfant qui croyait
Ne pas être entendu
Vit Dieu même penché
Sur sa lèvre glacée,
Répondre en souriant
A l 'appel éperdu.
Gérald de Palmas
RépondreSupprimerC'est chouette de lire des chansons comme des poèmes !
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup moi aussi!
RépondreSupprimerc'est très beau...
RépondreSupprimerJe crois que j'écouterai la chanson avec une autre oreille :)
RépondreSupprimerEncore une très belle chanson que tu as choisie pour ce dimanche poétique !! ;-)
RépondreSupprimerC'est un texte du grand-père de De Palmas.
RépondreSupprimer;)
RépondreSupprimerMerci!