Reçu dans le cadre de l'opération MasseCritique.
Un livre très étrange. On ne sait pas trop où on va, ce qui se passe. Mais c'est agréable. Un peu comme quand on était petit et qu'on jouait à se perdre. En sachant qu'on n'était pas vraiment perdu.
Tout de suite, l'écriture de Martine Pagès séduit. Elle a un véritable style. Un véritable rythme. Impossible de la confondre avec quelqu'un d'autre. Elle a parfois des tournures de phrases à la Eric Chevillard. On se laisse porter, chahuter par ses mots.
Et puis il y a Blanche. Qui porrait être heureuse. Ne l'ai pas. Fais des choix bizarres. Un peu à côté. On aimerait la consoler. La prendre dans nos bras. Lui dire que ça va passer. Elle est un peu le symbole de toutes ses existences auprès desquelles on passe sans jamais les voir. Ni heureuse, ni désespérante.
La fin est particulièrement surprenante. On s'attend à tout sauf à ça. Et cela fait réfléchir. Finalement, ne se trompe-t-on pas sur les gens? Ne leur prête-t-on pas certaines intentions, alors qu'on s'éloigne de la vérité. On s'attend à plein de chose, comme Blanche. Mais on est toujours légèrement à côté. Comme Blanche.
Un livre intelligent et une écriture marquante.
Merci à et aux éditions Volpilière (dont j'aime beaucoup les choix d'édition. J'avais déjà adoré La Fuite de Marie Olivier-Ziglioli).
Résumé :
« Ceanothes et Potentilles » raconte l’histoire d’une jeune femme prénommée Blanche. Ni belle ni laide, juste ronde comme il faut pour accueillir la tendresse. Heureuse ? Vaste question. Elle traîne sa vie comme son ennui, elle manque d’un amour inconditionnel, celui avec le grand A.
Passionnée par les fleurs, jour après jour, elle se heurte à l’indifférence. Rangée numéro 7, c’est son refuge au magasin « Pep ». Si vous cherchez, vous la trouverez certainement entre les roses, les ceanothes et les potentilles…
Mais… personne ne la regarde, serait-elle invisible ?
Il faut savoir provoquer le destin ! Blanche ne va plus attendre que le prince arrive sur son fier destrier, elle va passer à l’attaque. On ne peut compter que sur soi-même après tout !
Stratégie machiavélique, plans extrêmes…mais jusqu’où peut nous mener la solitude ? La folie n'est parfois qu'à un seul palier de la tragédie.
Un livre très étrange. On ne sait pas trop où on va, ce qui se passe. Mais c'est agréable. Un peu comme quand on était petit et qu'on jouait à se perdre. En sachant qu'on n'était pas vraiment perdu.
Tout de suite, l'écriture de Martine Pagès séduit. Elle a un véritable style. Un véritable rythme. Impossible de la confondre avec quelqu'un d'autre. Elle a parfois des tournures de phrases à la Eric Chevillard. On se laisse porter, chahuter par ses mots.
Et puis il y a Blanche. Qui porrait être heureuse. Ne l'ai pas. Fais des choix bizarres. Un peu à côté. On aimerait la consoler. La prendre dans nos bras. Lui dire que ça va passer. Elle est un peu le symbole de toutes ses existences auprès desquelles on passe sans jamais les voir. Ni heureuse, ni désespérante.
La fin est particulièrement surprenante. On s'attend à tout sauf à ça. Et cela fait réfléchir. Finalement, ne se trompe-t-on pas sur les gens? Ne leur prête-t-on pas certaines intentions, alors qu'on s'éloigne de la vérité. On s'attend à plein de chose, comme Blanche. Mais on est toujours légèrement à côté. Comme Blanche.
Un livre intelligent et une écriture marquante.
Merci à et aux éditions Volpilière (dont j'aime beaucoup les choix d'édition. J'avais déjà adoré La Fuite de Marie Olivier-Ziglioli).
Résumé :
« Ceanothes et Potentilles » raconte l’histoire d’une jeune femme prénommée Blanche. Ni belle ni laide, juste ronde comme il faut pour accueillir la tendresse. Heureuse ? Vaste question. Elle traîne sa vie comme son ennui, elle manque d’un amour inconditionnel, celui avec le grand A.
Passionnée par les fleurs, jour après jour, elle se heurte à l’indifférence. Rangée numéro 7, c’est son refuge au magasin « Pep ». Si vous cherchez, vous la trouverez certainement entre les roses, les ceanothes et les potentilles…
Mais… personne ne la regarde, serait-elle invisible ?
Il faut savoir provoquer le destin ! Blanche ne va plus attendre que le prince arrive sur son fier destrier, elle va passer à l’attaque. On ne peut compter que sur soi-même après tout !
Stratégie machiavélique, plans extrêmes…mais jusqu’où peut nous mener la solitude ? La folie n'est parfois qu'à un seul palier de la tragédie.
RépondreSupprimerTu en parles très bien, mais je ne suis pas certaine d'accrocher à un tel livre.
RépondreSupprimerL'héroïne a l'air d'être une sorte de Bridget Jones...
RépondreSupprimerL'avis de Cynthia me faisait déjà envie, le tien confirme. Je note ce livre.
RépondreSupprimerNon, il ne me tente pas plus que ça... ;-)
RépondreSupprimerC'est vrai que c'est assez curieux...mais vraiment bien écrit!
RépondreSupprimerPas vraiment...c'est quand même plus tragique...
RépondreSupprimerJ'attends ton avis avec impatience!
RépondreSupprimerC'est vrai qu'il y a tant de chose à lire!