lundi 2 mars 2009

Villa Aurore suivie de Orlamonde (J.M Le Clézio)

http://ecx.images-amazon.com/images/I/5109BQH3WBL._SL500_AA300_.jpg  J'étais pleine de bonne volonté face à notre nouveau prix Nobel. J'avais lu Mondo et autres contes il y a très longtemps. Je n'avais pas aimé. Je n'ai pourtant pas hésité, face aux critiques dithyrambiques à me relancer dans l'aventure (avec 10 ans de plus). Je me disais que j'étais passée à côté de quelque chose.
Effectivement, je suis passée à côté du style, magnifique de cet auteur. très fuide. On se laisse emporter par les mots, le rythme. J'ai vraiment beaucoup apprécié. Une vraie musique. De plus, les histoires ne m'ont plus ennuyées comme autrefois (un gros progrès). Ce sont de très belles histoires qui ressemblent un peu à un instantané de notre monde en perpétuelle évolution.

J'ai donc beaucoup mieux aimé que la fois précédente. Tout serait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, s'il n'y avait pas cette impression de tristesse qui colle, de gâchis presque insoutenables. Cette lecture a généré chez moi une sorte d'angoisse assez désagréable. Je ne sais pas trop pouquoi. peut-être parce qu'on a l'impression qu'il n'y a aucune échappatoire, pour personne.

Malgré ça, j'essaierai un autre roman de Le Clézio (Diego et Frida) que j'ai acheté. Peut-être une forme plus longue ne me fera pas le même effet qu'une nouvelle.

Résumé : Villa Aurore : une maison perdue dans un fouillis de végétation envahi d'oiseaux et de chats sauvages. Un domaine étrange et mystérieux pour les enfants qui osent s'y aventurer, un domaine rendu encore plus mystérieux par l'invisible présence de la dame qui l'habite, la dame de la villa Aurore. Bien des années plus tard, l'un des enfants, devenu homme, revient à la villa. Les immeubles et les routes ont fait disparaître le jardin et ses secrets. Un jour, cependant, l'homme sonne à la porte...

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