Que dire devant un chef d'oeuvre? Que dire quand les mots ont été rendus à ce point inutiles, ridicules? Que dire à part, lisez-le. Lisez-le pour toutes les Maries, pour tous les Steph. Pour tous les gens qui s'aiment. J'ai lu ce livre il y a deux ans et en écrivant ce billet, j'en ai les larmes aux yeux. C'est beau tout simplement. Humain. Douloureux aussi. Comme une immense déchirure. On ne peut pas l'oublier. S'il y a un livre qu'il faut lire sur la monstruosité de la guerre, sa bêtise, c'est celui-ci. S'il y a un livre qu'il faut lire tout court c'est celui-là. Je pense au poème de Prévert..."Et pardonne-moi si je te tutoie Je dis tu à tous ceux que j'aime, même si je ne les ai vu qu'une seule fois Je dis tu à tous ceux qui s'aiment même si je ne les connais pas". Me vient une immense envie alors de tutoyer Marie, Steph, Anton et Anya. Un hymne à l'amour.
Résumé : Elle s'appelle Marie. Elle marche dans la ville en guerre. Légère dans sa robe à fleurs jaunes. Détonnante parmi les ruines, la poussière, le silence. Elle rejoint Steph, sa passion vive, qui par-delà le chaos de leurs disputes et celui de la guerre, lui a donné rendez-vous. Sur le pont situé à l'autre bout de la ville, il l'attend. Il restera enfin avec elle, toujours. Mais Marie reçoit une balle entre les omoplates, elle vacille, lutte contre la douleur, puis s'effondre. Elle a encore la force d'écrire au dos de la lettre de Steph : "je venais" et d'avertir un couple de vieillards qui passe, Anton et Anya. Anya devient messagère de ce mot d'amour. Elle vole jusqu'au pont, tandis que Gorgio, un franc-tireur repentant, promet de ramener une ambulance. Chacun devient la sentinelle de l'amour dans ce monde de massacres et de haine.
Résumé : Elle s'appelle Marie. Elle marche dans la ville en guerre. Légère dans sa robe à fleurs jaunes. Détonnante parmi les ruines, la poussière, le silence. Elle rejoint Steph, sa passion vive, qui par-delà le chaos de leurs disputes et celui de la guerre, lui a donné rendez-vous. Sur le pont situé à l'autre bout de la ville, il l'attend. Il restera enfin avec elle, toujours. Mais Marie reçoit une balle entre les omoplates, elle vacille, lutte contre la douleur, puis s'effondre. Elle a encore la force d'écrire au dos de la lettre de Steph : "je venais" et d'avertir un couple de vieillards qui passe, Anton et Anya. Anya devient messagère de ce mot d'amour. Elle vole jusqu'au pont, tandis que Gorgio, un franc-tireur repentant, promet de ramener une ambulance. Chacun devient la sentinelle de l'amour dans ce monde de massacres et de haine.

Je l'ai lu il y a des années, j'ai eu ma période Andrée Chedid (qui écrit très bien d'ailleurs) et j'ai tout lu d'elle !!! Un récit magnifique.
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RépondreSupprimerC'est vrai qu'elle écrit très bien.
Quelle histoire magnifique ! Je ne connais pas du tout et je m'empresse de noter ce titre ! Je trouve que tu en parles très bien.
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RépondreSupprimerC'est très gentil.Merci Neph!
C'est vrai que la manière dont tu en parles donne très envie. Je l'ai ajouté à ma "petite" liste suite à ton commentaire sur mon blog.
RépondreSupprimerEffectivement, c'est un très beau livre. Il faudrait que je prenne le temps de relire un livre de cet auteur.
RépondreSupprimerJe l'ai lu aussi il y a un petit moment, et j'en garde le souvenir d'une belle lecture.
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RépondreSupprimerBonne nouvelle!
Je l'ai trouvé au CDI de mon établissement et emprunté :)
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RépondreSupprimerChouette!
Plus j'y pense et plus l'histoire de ce livre (que je n'ai pas encore lu) me fait penser à une nouvelle d'Andrée Chédid qui se trouve dans le recueil L'artiste et autres nouvelles...
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RépondreSupprimerTiens! curieux! peut-être a-t-elle développé une nouvelle...
Je pense oui !
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