Cela faisait longtemps que j'avais lu cette pièce. J'en gardais un assez bon souvenir, mis à part pour la fin. A la relecture, j'ai la même impression.
J'ai trouvé certains passages très beaux, surtout entre Sévère et Pauline. Mais la fin est vraiment too much. Tout arrive trop vite, sans trop d'explications. Même si cela va dans le sens de la pièce (don de la foi, conversion...). Cela en devient presque ridicule.
J'ai aimé retrouvé le style de Corneille et j'ai passé un bon moment avec cette pièce.
Résumé : «Polyeucte vivait en l'année 250, sous l'empereur Décius. Il était
arménien, ami de Néarque, et gendre de Félix, qui avait la commission de
l'empereur pour faire exécuter ses édits contre les chrétiens. Cet ami
l'ayant résolu à se faire chrétien, il déchira ces édits qu'on publiait,
arracha les idoles des mains de ceux qui les portaient sur les autels
pour les adorer, les brisa contre terre, résista aux larmes de sa femme
Pauline, que Félix employa auprès de lui pour le ramener à leur culte,
et perdit la vie par l'ordre de son beau-père, sans autre baptême que
celui de son sang.Voilà ce que m'a prêté l'histoire ; le reste est de
mon invention. À mon gré, je n'ai point fait de pièce où l'ordre du
théâtre soit plus beau, et l'enchaînement des scènes mieux ménagé. Les
tendresses de l'amour humain y font un si agréable mélange avec la
fermeté du divin, que sa représentation satisfait tout ensemble les
dévots et les gens du monde.»Pierre Corneille.
Le bonheur des alexandrins, non?
RépondreSupprimerTrès beaux alexandrins et pas trop compassés.
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